• Battue en Ecosse samedi dernier, l'équipe de France de football doit relever la tête face aux Iles Féroé. Coup d'envoi du match ce soir, 21 h, à Sochaux.

    Après la défaite concédée samedi à l'Hampden Park de Glasgow (1-0), les Bleus doivent se rattraper ce soir face aux Iles Féroé. Pour ce faire, ils pourront compter sur le soutien du public du stade Bonnal, à Sochaux, qui les accueillera pour la première fois.
    Pour se racheter d'avoir brûlé un joker en Ecosse, l'équipe de France de football devra allier efficacité et beau jeu. Pour y parvenir, Raymond Domenech (sélectionneur de l'équipe de France) a dû se passer de son gardien titulaire, Gregory Coupet, blessé à un doigt. Ce dernier sera remplacé par Mickaël Landreau. Il devra aussi faire face au problème Trezeguet : l'attaquant, en manque de confiance, ne s'est pas créé une seule occasion samedi dernier et pourrait être remplacé par Saha. Quant à Ribéry (milieu offensif), il est à court de forme depuis quelques matchs et pourrait lui aussi céder sa place.
    Les solutions sont nombreuses pour le sélectionneur, reste à trouver la bonne formule par rapport à samedi dernier : jouer avec un ou deux attaquants, faire participer des joueurs n'ayant pas disputé la rencontre en Ecosse (Toulalan, Escudé, Diarra ?), etc.
    Une chose est sûre, il faudra prendre les Iles Féroé au sérieux et ne pas renouveler les erreurs du week-end précédent. William Gallas, avant le match de Glasgow, avait déclaré que « la France était la meilleure équipe du monde ». Dans ce domaine, Thierry Henry a déjà prévenu : « Il faut respecter les Iles Féroé. »


    Classement du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 : 1. Ecosse 9 pts, 2. France 6 pts, 3. Italie 4 pts, 4. Lituanie 4 pts, 5. Géorgie 3 pts, 6. Ukraine 3 pts, 7. Iles Féroé 0 pts.

    Autres matchs de ce soir dans le groupe B : Ukraine - Ecosse (17 h), Géorgie - Italie (19 h). Exempt : Lituanie.


    Anthony Cadoux


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  • La Sécurité Sociale a été victime en 2006 d'une arnaque qui se chiffre à 20 millions d'euros. Des médicaments prescrits et remboursés étaient exportés et revendus à bas prix dans des pays émergents.

    Plus de 20 millions d'euros. C'est selon une enquête publiée dans Le Parisien du 5 octobre 2006 le montant de l'escroquerie dont est victime la Sécurité Sociale pour l'année 2006, dans une vingtaine de départements dont tous ceux de l'Île de France. Les médicaments, touchant toutes les pathologies, étaient prescrits sans motif puis expédiés dans des pays asiatiques, essentiellement au Viêt-Nam et au Cambodge, mais également en Afrique ou en Europe de l'Est. Selon Le Parisien, des médecins de complaisance délivraient ainsi des ordonnances à des « faux patients », qui revendaient à bas prix les médicaments remboursés par l'assurance maladie. Une enquête conjointe est menée par la police, la gendarmerie et le service de répression des fraudes.

    À la suite de cette enquête, la Caisse nationale d'assurance maladie pourrait déposer des plaintes pour ces fraudes à l'intention des médecins complices de cette arnaque, précise Pierre Fender, le directeur de la répression des fraudes de l'Assurance-maladie. Les médecins risquent également des sanctions du Conseil de l'Ordre des Médecins pouvant aller jusqu'à l'interdiction d'exercer.

    Mais l'escroquerie n'est pas seulement basée sur des médecins corrompus : « Un assuré avait ainsi acheté près de 900 boites de Cytotec (anti-ulcéreux) dans près de 200 pharmacies grâce aux ordonnances de cinq ou six médecins différents. Dans un tel cas, il s'agit sûrement d'ordonnances vierges volées à ces praticiens ». « Un autre assuré a acheté 400 boites de cortisone avec des prescriptions venant de 40 médecins : là, ceux-ci ont été trompés », ajoute Pierre Fender.


    Benjamin Haller


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  • Dans la nuit du 4 au 5 octobre, un protocole d'accord partiel a été signé entre les représentants des familles du gymnase de Cachan et le ministère de l'Intérieur. Ce premier pas vers une sortie de crise devra permettre aux 270 à 300 personnes de retrouver un logement.

    Jeudi 5 octobre, vers 2 heures du matin, un protocole a été signé pour trouver une solution concernant le relogement de 270 à 300 personnes qui occupaient le gymnase Belle-Image de Cachan, dans le Val de Marne.

    La certitude, pour la centaine de sans-papiers, de ne pas être expulsés de France à leur sortie du gymnase a été le déclic pour parvenir à un accord. Ces personnes bénéficient désormais de la protection de l'association France Terre d'asile. Leurs dossiers seront examinés au cas par cas dans les prochains jours par le service de l'immigration.

    Patrick Gaubert, président de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme, Dominique Sopo, président de SOS Racisme (tous deux désignés médiateurs par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, en début de semaine) et Pierre Henry (directeur général de l'association France Terre d'asile) ont été les principaux signataires du protocole. Ces derniers, accompagnés de plusieurs autres représentants des familles de squatteurs et du maire de Cachan, Jean-Yves le Bouillonnec, ont voté l'évacuation du gymnase (24 pour, 3 contre et 6 abstentions). Les délibérations ont duré environ 4 heures.

    L'association France Terre d'accueil, propriétaire de logements à Saints et à Créteil, pourra accueillir 158 personnes dans ses habitations. Il restera à compléter l'offre des hébergements pour que l'ensemble des personnes soient relogées.

    Les six grévistes de la faim qui avaient entamé leur action le 21 août ont recommencé à s'alimenter à l'annonce de la signature du protocole.

    Depuis le 18 août, toutes ces personnes vivaient dans le gymnase de Cachan avec l'autorisation du maire de la commune. Si leur départ se confirmait, les activités scolaires et associatives pourraient reprendre dans la salle de sport.


    Anthony CADOUX


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  • L'annonce du plan de restructuration d'Airbus, suite à l'évocation d'un nouveau retard pour l'A380, fait frémir les différents sites d'Airbus en Europe. Zoom sur deux sites stratégiques : Nantes et Toulouse.

    « Nous sommes très inquiets » affirmait hier soir le Nantais Pierre-Henri Coat, « surtout pour le site de Toulouse. » Le retard de livraison de l'A380 annoncé a engendré un plan de restructuration, ordonné par la maison mère d'Airbus, EADS (European Aeronautic Defence and Space Company) . L'inquiétude des salariés, sous-traitants et intérimaires semble justifiée. Aucune information sur les suppressions d'emplois n'a encore été divulguée. De plus, l'Etat Français n'a fait aucune déclaration concernant les difficultés d'Airbus, dont il est actionnaire.

    Le site de Toulouse, qui compte environ 11 000 salariés et plus de 6 000 salariés sous-traitants, sera durement touché, puisque la région toulousaine accueille la ligne d'assemblage de l'A380. Les collectivités locales ont immédiatement réagi en appelant à une mobilisation générale afin d'apporter un soutien rapide aux entreprises sous-traitantes.

    Le président de la région, Martin Lavy (PS) a déclaré « Il y a des menaces lourdes de conséquences pour le tissu indsutriel et l'emploi dans de nombreuses régions françaises, et en premier lieu en Midi Pyrénées. » Plus optimiste, Bernard Keller, maire de Blagnac, où est implantée l'usine d'assemblage de l'A380, préfère évoquer le carnet de commandes bien rempli d'Airbus pour 2007 et 2008.

    A l'usine de Nantes, qui travaille en étroite collaboration avec le site de St Nazaire, l'annonce d'une éventuelle mise en vente de l'usine ne rassure personne. En effet, la banque d'affaires américaine Goldman Sachs a conseillé la vente de l'usine nantaise, ce qui n'a pas été démenti par Christian Streiff, le PDG d'Airbus.

    Les syndicalistes et experts d'Airbus rappellent tout de même l'importance du site nantais, où l'on fabrique le caisson, pièce stratégique sur laquelle se fixent les ailes. Ils assurent que la technologie et les compétences nécessaires ne pourront pas être transmises à une autre entreprise.

    Le ministre des transports, Dominique Perben, a annoncé qu'il rencontrerait les représentants syndicaux dans les prochains jours, peut-être le moyen pour les salariés d'Airbus Nantes et Airbus Toulouse d'être fixés sur le nombre de suppressions d'emplois et sur l'avenir de leur entreprise.

     
    Camille Allain


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