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  • Le parlement européen va changer de président. Ce mardi, des élections sont organisées pour remplacer le président actuel, Josep Borrell. Le point express sur les échos de cette élection, grâce aux quotidiens Le Monde et Le Figaro.

    Le président du Parlement européen Josep Borrell, socialiste espagnol, devra quitter ses fonctions, deux ans et demi avant le terme de la législature. L'élection organisée ce mardi est le produit d'un accord conclu entre les deux plus grands groupes du Parlement, les démocrates chrétiens et le parti socialiste. En 2004, les deux partis décidaient de se partager la présidence, en retour d'une alliance, leur permettant d'acquérir la majorité au sein de l'organe législatif européen. Seuls les socialistes français étaient hostiles à cet accord, conclu malgré eux.
    Son successeur déjà connu
    Hans-Gert Pöttering, élu du parti allemand CDU (Union Chrétien Démocrate) et président du Parti Populaire européen (PPE), devrait succéder au socialiste espagnol, sans même qu'il y ait un deuxième tour au scrutin. Les trois autres candidats, l'écologiste Monica Frassoni, le communiste Francis Wurtz et le souverainiste Jan Peter Bonde, feront office d'adversaires, battus d'avance.
    Le probable futur président, décrit comme « dépourvu de charisme et excessivement prudent » par Le Figaro aura la lourde tâche de succéder à « un président au franc-parler » selon les termes du Monde. « Il a eu le courage de tenir tête au président Vladimir Poutine sur la démocratie en Russie » pouvait-on lire aujourd'hui dans les colonnes du quotidien du soir. Le journaliste préférait parler de l'ancien président plutôt que de son successeur, citant ses phrases chocs et ses grandes décisions.
    L'Allemagne bien représentée
    Le Figaro remet en question « l'indépendance du futur président ». En donnant la parole à ses opposants et plus particulièrement à Daniel Cohn-Bendit, le quotidien angle l'article sur les inquiétudes de certains à voir un Allemand à la tête du Parlement, alors que l'Allemagne et la chancelière Angela Merkel président l'Union Européenne. Ainsi pouvait-on lire la déclaration de l'écologiste français « Nous aurons un Parlement entièrement ficelé autour de la grande coalition » dans les colonnes du Figaro. Hans-Gert Pöttering dément pourtant toute attache à la politique nationale. « Depuis sept ans que je préside le groupe PPE, je n'ai jamais été invité une seule fois à un débat politique télévisé dans mon pays. » Preuve pour lui qu'il n'influera pas sur la politique européenne.
    Ebauche de programme
    Le journaliste du Monde évoque succintement le programme de Pöttering, lui qui souhaite « soutenir la relance du processus constitutionnel ». Le chrétien-démocrate espère aussi « développer la coopération avec les Parlements nationaux et de promouvoir le dialogue entre les cultures » selon Le Monde. Le Figaro, lui n'en parle pas, mais a traité le sujet, pas comme tout le monde.

     

    Camille Allain


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  • Il est 15 heures, lundi 18 décembre, et sur la place Napoléon de La Roche -Sur-Yon, des grandes silhouettes déambulent dans le marché de Noël. Une classe de maternelle a les yeux rivés vers le ciel pour apercevoir... trois clowns montés sur leurs échasses. Rencontre au sommet.

     

    ©Flo

    Hélène, Jérémy et Sébastien s'apprêtent à se transformer en échassiers, jongleurs, et cracheurs de feu, sur la place Napoléon de La Roche-Sur-Yon. A cinq jours de Noël, l'ambiance est à la fête et les passants, petits et grands apprécient. Tout commence dans leur fourgonnette, ou trois des membres de la compagnie Jérémy Jonglage se préparent. Hélène maquille Sébastien pendant que Jérémy se déguise. « Cette fourgonnette est aussi notre loge, et puis c'est utile pour certains spectacle ou l'on utilise plus de matériel, comme une sono. Ca nous permet d'être autonome » explique Hélène. « Pour ce marché de Noël, on a proposé différentes prestations, et c'est l'association les Vitrines du centre ville (organisateurs du marché) qui a choisit ». La Roche-Sur-Yon a donc opté, face aux traditionnels Pères Noël de la saison, pour la déambulation clownesque en échasse, et les cracheurs de feu médiévaux. Nez rouge, chapeau, veste a pois... puis fourrures et culotte courte moyenâgeuse, dans une ambiance de vin chaud et de chansons de Noël. Entre les numéros montés, l'improvisation est la clé du succès : « Dans, la rue, c'est du contact avec les gens, il faut savoir réagir, il faut qu'il y est du répondant. C'est a nous de nous adapter et on doit faire en sorte de déclencher leur sourire ».
    Serait-ce le fait de « déclencher un sourire » qui a conduit Hélène, Jérémy et Sébastien, originaire de Loire Atlantique, à devenir artistes de rue ? « Moi j'ai commencé avec un ami, pour s'amuser. On faisait des spectacles dans la rue le soir. Puis Jérémy Jonglage est né il y a une dizaine d'années. C'est un jeu ! » déclare Jérémy. Pour Sébastien : « J'ai trouvé une équipe de manouche, et j'ai travaillé dans une troupe avant d'arriver là ». Quand à Hélène, c'est sa rencontre avec Jérémy qui est à l'origine de cette aventure. Aventure dotée d'une large panoplie de tours, outre jonglage, échasses et feu, ils peuvent faire de la grande illusion, des numéros de force, du théâtre de rue...Tout pour impressionner les petits et étonner les grands qui restent parfois un peu à l'écart jusqu'à ce qu'un grand monsieur avec un nez rouge leur propose... un bonbon !


    Floriane Boillot


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  • Lundi après-midi, 200 professeurs étaient réunis place Napoléon, à La Roche-sur-Yon, pour manifester. Les craintes de suppression de postes, d'affectation sur deux disciplines ou sur plusieurs établissements étaient au coeur des discussions.

    200 profs dans les rues de La Roche-sur-Yon
    Photo Camille Allain
     
    Lundi 15h place Napoléon, à La Roche-sur-Yon. 200 professeurs étaient regroupés sous leurs bannières syndicales, pour protester contre le projet de décret, au milieu des animations du marché de Noël. Le ministre de l'éducation Gilles De Robien souhaite modifier le décret de 1950, régissant le statut des professeurs.
    « 2 700 postes supprimés pour la rentrée prochaine. Pour compenser, les professeurs devront enseigner deux matières ou dans plusieurs établissements », explique Thierry, professeur de français aux Herbiers. « Nous ne voulons pas faire n'importe quoi », ajoute-t-il.
    Pour la première fois depuis 1998, les syndicats du secteur public comme du privé, s'étaient mis d'accord pour manifester contre le projet de décret. « Pour la manifestation, il y a surtout des représentants syndicaux ou des militants, mais beaucoup de professeurs sont en grève », précise Thierry. Les premiers chiffres en Vendée faisaient état de 38% de grèvistes dans les lycées et de 27% dans les collèges.
    Nombre de professeurs craignent l'affectation sur deux disciplines. « En temps que parent d'élève, je n'accepterai pas qu'un prof de français enseigne aussi l'anglais à mes enfants », souline Pierre-Yves, enseignant l'EPS à Challans. Ce projet de bivalence des professeurs est sérieusement envisagé par le ministre, mais sans aucune formation préalable.
    Enfin la « délocalisation des enseignants », ou plutôt leur affectation sur plusieurs établissements fait craindre une précarisation de la profession. « Les professeurs et parents d'élèves ne se rendent pas compte car l'échéance est prévue pour la rentrée 2007. Quand les plannings seront annoncés en avril, on entendra les mécontents », confie Thierry. « On va reprendre nos actions en janvier », ajoute-t-il.
    Les revendications ne sont pas toujours comprises par l'ensemble de la population. Ainsi a-t-on pu entendre certains passants énervés dire « On leur demande de faire deux heures de plus et ils râlent. Moi je faisais 60h par semaine. »


    Camille Allain


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  • La France, qui n'a pas appliqué une directive concernant la dissémination d'OGM, a été sanctionnée hier par la Commission Européenne. Ce n'est pas sa première condamnation quant aux respects des lois sur l'environnement.

    Paris n'a pas transposé dans la législation française une directive européenne sur la dissémination d'OGM (organismes génétiquement modifiés) qui devait être appliquée depuis 2003. Mardi 12 décembre, la Commission Européenne a donc sollicité la Cour de justice Européenne à prononcer une sanction contre la France : 38 millions d'euros d'amende et 366,744 euros par jour jusqu'à ce que notre pays soit en règle. Le temps que la Cour de justice se prononce, la France espère échapper à ces sanctions financières.
    La Directive du Parlement européen et du Conseil sur la dissémination d'OGM date du 12 mars 2001. Elle règlemente l'autorisation de dissémination d'OGM, et leur mise sur le marché. Elle met en place une méthode d'évaluation des risques, oblige la consultation du public et l'étiquetage des OGM.
    La France n'en n'est pas à sa première condamnation sur le sujet. L'étude annuelle sur l'application du droit communautaire de l'environnement a déjà relevé la non-transposition de la directive sur les OGM en 2003 et 2004. D'autres mesures environnementales ne sont pas respectées, en effet l'étude annonçait aussi en 2003 l'ouverture par la Commission d'une procédure contre la France pour « non-communication des mesures de transposition des directives 2001/59/CE (Classification, emballage et étiquetage des substances dangereuses) et 98/8/CE .(Produits biocides) ». L'étude de 2004 ajoute à la « non-communication » au niveau des substances dangereuses et produits biocides, celle pour la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales.
    La France vote au Conseil de l'Union Européenne des règlements et directives qu'elle n'adopte pas. Marie-Noëlle Lienemann, membre de la commission environnement du Parlement Européen, regrette que la France ait « opté pour le pourrissement de la situation, plutôt que d'agir pour la révision de la directive européenne sur les OGM. »


    Floriane Boillot

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