• Pour la troisième année consécutive, le centre hospitalier de Luçon participe à la « semaine bleue » en exposant du 16 au 21 octobre, à la résidence pour personnes âgées de l'Olivier, des jeux et jouets anciens. Souvenirs d'enfance et nostalgie sont au rendez-vous.

    Jeux de l'oie, échasses, toupies, trains électriques et jeux de construction : autant de jouets anciens qui sont exposés cette semaine à la résidence de l'Olivier dans le cadre de la « semaine bleue », action nationale en faveur des retraités et personnes âgées. Les nostalgiques ont ainsi pu redécouvrir avec les jouets de leur enfance. Le fusil à patates, composé d'une branche de sureau astucieusement taillée, surprendra les petits et grands enfants, tout comme l'authentique jeu de Meccano des années 1950. Le visiteur sera étonné de découvrir la « semaine de Suzette », journal hebdomadaire en couleur pour enfants des années 1910, dont plusieurs exemplaires en parfait état de conversation sont présentés. Autre attraction : la machine à battre le grain en bois, construite par un grand-père d'Aubigny pour sa petite-fille au début du siècle.

    Les visiteurs sont également invités à redécouvrir par la pratique des jeux aujourd'hui méconnus ou disparus : une salle de la résidence de l'Olivier les accueille pour les faire participer à différentes activités. « Billard hollandais » (jeu d'adresse et de palets), « queue de l'âne ». Les curieux redécouvrent également le surprenant « billard Nicolas », dans lequel trois adversaires s'affrontent autour d'une table ronde, en essayant de pousser une petite bille de bois dans le « trou » de leur adversaire, à coups de pompe à air.

    « Après les deux expositions des années précédentes consacrées aux outils et aux vêtements d'autrefois, nous avons décidé de mettre à l'honneur les jeux et jouets anciens », confie Annick, animatrice du centre hospitalier luçonnais. « L'association Vircouet, de Longeville (85), nous a prêté de nombreuses pièces, mais nous avons aussi mis à contribution les familles de nos pensionnaires, qui ont fouillé leurs greniers pour l'occasion ». Autant de raretés qui ont surpris les élèves des écoles primaires de Luçon, venus visiter l'exposition aux côtés de leurs aînés.


    Jean-Baptiste Lenne
    Guillaume Steuer


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  • Un accident entre deux rames du métro est survenu à Rome dans la matinée du mardi 17 octobre. Une victime a été tuée sur le coup et une centaine de blessés, dont cinq graves, sont à déplorer. L'origine du drame est encore incertaine.

    Mardi 17 octobre, 9H30. C'est l'heure de pointe dans le métro romain, quand sur la ligne A, la plus fréquentée du réseau, une rame de métro à l'arrêt est violemment heurtée par une seconde. Le bilan est lourd dans la station de la Piazza Vittorio Emanuele II (près de la gare Termini) : une centaine de blessés, dont cinq grièvement et un mort. La victime est une Italienne d'une trentaine d'années qui se trouvait dans le dernier wagon du train percuté. Parmi les blessés, on compte un couple franco-belge, dont l'homme a subi cinq points de suture.
    La collision a lieu alors que les passagers commencent à descendre du wagon. Sous la violence du choc, un transformateur électrique explose, privant de courant la rame, accentuant la panique. Afin de porter secours à l'ensemble des blessés, quinze ambulances sont  dépêchées sur les lieux. En raison du nombre important de blessés, certains sont transportés en bus vers six hôpitaux de la ville.
    Les médias italiens ont immédiatement écarté la thèse de l'attentat, plusieurs fois évoquée. Le responsable de l'accident, selon certains témoins, pourrait être le conducteur de la rame en mouvement. Ce dernier n'aurait pas respecté un feu rouge en quittant la station précédente. D'autres témoins évoquent toutefois un feu vert, ou en panne.
    Sous le choc, le conducteur ne se souvient de rien, au grand dam des enquêteurs. En tout état de cause, la vétusté des rames n'est pas montrée du doigt : de fabrication espagnole, elles sont parmi les dernières à avoir été mises en circulation.


    Benjamin Haller


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  • Le film « le Parfum », adaptation du roman du même nom, raconte l'histoire du meurtrier Jean-Baptiste Grenouille dans la France du XVIIIème siècle. Le héros, un orphelin, doté d'un odorat hors du commun, commet les pires crimes pour sortir de l'anonymat.

    « Le Parfum : histoire d'un meurtrier », sorti au cinéma le 4 octobre, est une adaptation du roman éponyme de l'écrivain allemand Patrick Süskind (1985). Le réalisateur Tom Tykwer commence par nous plonger dans un marché aux poissons de Paris, en 1744. Soudain, une poissonnière s'écroule et met au monde Jean-Baptiste Grenouille. Elle l'abandonne au milieu des cadavres de poissons en pensant qu'il n'y survivrait pas. Un gros plan du nez du bébé nous montre qu'il respire et que les effluves poissonnières l'envahissent. Il se met à pleurer. Les quelques passants le remarquent et dénoncent sa mère qui sera pendue pour avoir laissé son enfant pour mort : Jean-Baptiste atterrit dans un orphelinat.
    Survivant tant bien que mal dans un monde qu'il ne ressent que par l'odorat, Grenouille va rencontrer un maître parfumeur qui va lui apprendre les rudiments du métier. Dès lors, l'obsession de l'élève va être de créer un parfum parfait qui lui permettra de séduire tout le monde. Pour ce faire, Jean-Baptiste, qui a un penchant pour les senteurs naturelles des jeunes filles, va se mettre à les assassiner pour capturer leurs odeurs. Un tueur en série est né.
    Le héros du film ne laisse pas indifférent. Le spectateur ému de sa naissance et de son enfance difficile s'attache à lui. Puis le déteste lorsque celui-ci commence à assassiner des jeunes filles.
    Certaines images du film peuvent choquer, une des dernières scènes nous montre une orgie géante se dérouler sur la place de la ville de Grasse. Les gros plans sur le nez de Jean-Baptiste, oppressants, peuvent également mettre mal à l'aise certaines personnes (comme lorsqu'il inspire profondément pour suivre une personne dans la rue).
    Ce long-métrage tient en haleine le spectateur du début à la fin. Un thriller dans la France du siècle des Lumières qui « scotche » le spectateur dans son fauteuil grâce à une histoire haletante.


    Anthony Cadoux

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  • La haute autorité de santé se prononcera demain, jeudi 19 octobre, sur l'éventuel déremboursement de 145 médicaments jugés « peu efficaces ».

    Demain, jeudi 19 Octobre, la Haute autorité de santé (HAS) donnera son avis quant au déremboursement par la sécurité sociale de 145 médicaments dont le « service médical rendu » est jugé insuffisant.

    Sont essentiellement visés, certains vasodilatateurs qui interviennent dans le traitement des déficits intellectuels liés à l'age. Parmi eux, le Tanakan, le 54ème médicament le plus prescrit au monde (5,6 millions de boîtes vendues en 2005) mais aussi le Sermion, le Cervoxan et le Iskedyl. « Les médicaments susceptibles de ne plus être remboursés sont très utilisés en médecine générale et prescrits le plus souvent à des personnes âgées sans qu'il existe des traitements de rechange », précise néanmoins sur Europe 1 Michel Chassang, président du premier syndicat de médecins libéraux de France (le CSMF). Sont également menacés des remèdes à la diarrhée et aux troubles digestifs ou encore des médicaments contre la toux et les affections ORL (oto-rhino laryngites).

    C'est la troisième vague de déremboursement depuis 2003. Cette année là, 82 médicaments jugés « peu efficaces » avaient cessé d'être remboursé. En mars dernier, 156 médicaments avaient subi le même sort.

    L'avis de la Haute autorité de santé n'ayant qu'un caractère consultatif, il incombera au ministre de la santé, Xavier Bertrand de trancher. A quelques mois des élections présidentielles, la décision sera à la fois économique et politique : ce déremboursement pourrait permettre une économie de plus de 500 millions d'euros mais risque de provoquer le mécontentement des utilisateurs des produits concernés, qui voient le prix des traitements s'envoler au bon vouloir des industriels pharmaceutiques.


    Céline Chevallier


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  • La Vendée vient de se hisser à la deuxième place dans le classement des départements touristiques les plus visités. En 2006, 4 millions de séjours touristiques qui ont été enregistrés, pour la seule période estivale.

    La saison touristique estivale 2006 a encore été bénéfique pour la Vendée qui arrive à la deuxième place du classement des départements touristiques les plus visités. Le département se positionne derrière Le Var en comptabilisant 4 millions de séjours touristiques et 35 millions de nuitées ; des chiffres certes importants pour la seule population vendéenne qui compte un demi million d'habitants, mais qui traduisent surtout la bonne santé économique du département.

    D'avril à octobre, le semestre estival, véritable locomotive économique pour la Vendée, a engendré plus de 12000 emplois saisonniers, outre les 7500 emplois permanents.

    Les demandes d'informations et de réservations étaient supérieures aux chiffres de 2005 et ce dès le mois de janvier. Plus de réservations mais des séjours plus courts, une fréquentation assidue des Français et une demande revigorée de la part des touristes étrangers, notamment britanniques, irlandais, néerlandais et belges.

    Bien que les offices du tourisme n'aient pas désempli cet été, on constate la progression d'Internet comme support de préparation des vacances, également pour les réservations dans les structures d'accueil.


    C'est le littoral vendéen qui attire le plus les foules de touristes, avec près de 81% de la fréquentation. Malgré les fortes chaleurs de juillet et un mois d'août climatiquement médiocre à partir du 15, ce qui a pu pénaliser les commerçants, le bilan en reste positif, comme en témoigne Jean-Noël Aubert, restaurateur à La Barre de Monts (85550) : « la saison a bien marché au mois de juin et juillet mais le mois d'août a été bien calme. » « En revanche, souligne-t-il, heureusement que nous avons eu un bon mois de septembre. Le nombre de couverts servis nous a permis de finir la saison avec la même fréquentation que le reste de la côte ».

    Depuis quelques années le département s'organise pour harmoniser les rapports entre touristes et Vendéens : outre les aménagements routiers, les sites touristiques et historiques sont agencés pour répartir la masse touristique sur tout le département. Le Puy du Fou a amené 825000 visiteurs cet été pour jouir des nouveautés de son parc, un nombre sans cesse croissant. Autre exemple de ce raz-de-marée touristique, la plage de Bud Bud à Longeville-sur-Mer ; jusqu'à présent fréquentée surtout par les amateurs de surf et de body-boarding. Cet été, elle s'est retrouvée envahie par les touristes, suite à un reportage télévisé appuyé par une campagne publicitaire promouvant la Vendée et diffusée à l'échelle nationale.

    Pour la période estivale, les premiers chiffres indiquent pour le moment un chiffre d'affaires direct et indirect d'environ 10 milliards d'euros, ce malgré une baisse manifeste du budget alloué aux vacances. Un chiffre imposant mais de bon augure pour les professionnels et les structures touristiques en vue de l'été 2007.


    Marc Desmaillet


    sources : http://www.vendee-expansion.fr/frames/chiffres.html


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