• À l'approche des fêtes de Noël, et depuis le 28 novembre, les rues de Luçon s'éclairent chaque soir sous les guirlandes mises en place par la municipalité. L'occasion pour Henri de mettre en lumière les nouveautés des décorations hivernales.
        
     Cette année, la ville de Luçon a investi près de 5000 euros dans l'acquisition d'un nouveau type de guirlandes électriques, installées notamment autour de la place Leclerc et de l'Office du Tourisme. Celles-ci, à la différence des guirlandes à ampoules « classiques », sont composées de diodes électro-luminescentes (LED) très peu gourmandes en énergie : « 20 mètres de guirlandes LED ne consomment que 12 W, alors qu'une seule ampoule classique en consomme 15 », souligne Jean-Yves Sallardaine, chef électricien aux ateliers municipaux. « L'économie d'énergie devient la préoccupation principale de toutes les municipalités. La Roche sur Yon et Mareuil sur Lay ont également fait le choix des guirlandes LED ». A Luçon, c'est la couleur blanche qui a été retenue par la municipalité. Économiques, celles-ci sont aussi prévues pour 50.000 heures d'utilisation, une durée de vie largement supérieure aux lampes des guirlandes traditionnelles. Chaque année, ce sont en effet près de 1000 ampoules qui sont remplacées lors de la mise en place des décorations de Noël.
    L'installation commence dès le début du mois de novembre, et mobilise trois personnes à plein temps pendant trois semaines. Près de 70 guirlandes sont suspendues dans les rues de Luçon, pour un total de plus de 1000 mètres linéaires. Étoiles filantes, sapins,... toutes ces décorations sont alimentées par le système d'éclairage public et ne nécessitent pas de branchements supplémentaires. Rue De Gaulle, ce sont des cônes vrillés de « fil lumière » qui ornent les trottoirs. Et sur les murs de la Poste, de la mairie et des Halles, c'est le père Noël lui-même qui a établi ses quartiers.
    Les 25 et 31 décembre, la ville restera illuminée toute la nuit pour le passage du père Noël et celui du Nouvel An. Ce n'est qu'à partir du 8 janvier que les employés municipaux ressortiront leurs nacelles pour décrocher ces décorations.


    Jean-Baptiste Lenne
    Guillaume Steuer

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  • Une quinzaine de Luçonnais explique sa consommation et son appréciation de TSV (Télé Sud Vendée), la chaîne locale hertzienne qui diffuse de Fontenay-le-Comte à Luçon.

    Une mission accomplie d'info locale
    « Je regarde le journal de TSV tous les soirs », explique Jeannine, employée de mairie de 45 ans, « c'est de l'info locale et ça dure un quart d'heure, c'est très pratique ». Parmi la dizaine de personnes interrogées, Jeannine est l'une des téléspectatrices les plus assidues. Peut-être est-ce une conséquence de sa fonction qui la rapproche de la vie locale. Yasmina, une autre employée de la municipalité avoue, comme beaucoup d'autres, ne suivre les programmes qu'à l'occasion : « Mes enfants et mon travail me laissent peu de temps, je regarde surtout la rétrospective des infos de la semaine, le dimanche matin en buvant mon café ». « Ça permet de se tenir au courant des événements locaux. Comme mon mari est friand de brocantes c'est très utile car je ne lis pas la presse régionale », ajoute-t-elle en souriant. TSV remplit donc efficacement sa mission d'information locale, tant au niveau des faits divers que de l'actualité culturelle, et ce, dans un format qui trouve un écho auprès des habitants de la région.

    Une télé conviviale
    Marie-Laurence, secrétaire d'une trentaine d'années : « J'apprécie les reportages de TSV. Il s'en dégage une sorte de convivialité que n'ont pas les chaînes nationales, ni même France 3. C'est très proche des gens !» En cela, TSV occupe certainement une niche délaissée par les éditions régionales de France 3, comme le précise également un patron d'un bar-tabac luçonnais : « Sur France 3, on parle souvent de Nantes, ou des Charentes mais pas souvent de la Vendée, encore moins de Luçon. ». « Je ne regarde pas quotidiennement TSV mais si j'entends parler, par exemple, d'un accident, je regarde le journal pour me tenir au courant ».
    L'actualité sportive locale est aussi l'un des programme plébiscités par les téléspectateurs de TSV comme l'explique M. Le Guevallo, propriétaire du restaurant-bar Le Bordeaux : « Je regarde assez régulièrement les matchs de foot ou de basket des équipes de Luçon, en plus je connais un ou deux p'tits gars qui jouent tous les week-ends ». Camille, 21 ans et basketteur amateur depuis de nombreuses années, est lui aussi intéressé par ces retransmissions : « Luçon est en ligue nationale de basket, c'est une bonne équipe et la réalisation n'est pas mauvaise non plus ».

    Une concurrence féroce
    Si les zones de diffusion des autres chaînes locales : Canal 15, télévision locale de La Roche sur Yon ; Télé 102, basée aux Sables d'Olonnes, ou Télé Vendée ; ne chevauchent pas celle de TSV, la presse régionale est un concurrent sérieux. « Moi, je lis Ouest France ou Vendée matin, ça m'suffit bien ! », dit Jean-Paul, 31 ans, d'un ton résolu avant d'ajouter : « J'ai la parabole, y a plein de choses intéressantes ». D'une part, la presse quotidienne régionale (PQR pour les intimes) occupe déjà abondamment ce créneau de l'actualité de proximité. D'autre part, on peut s'interroger sur l'avenir d'une chaîne dont l'aire de diffusion, les moyens et, par conséquent, les programmes sont assez réduits, à l'heure ou la télévision satellite et la TNT (télévision numérique terrestre) envahissent les foyers. « J'ai la TNT, donc pour regarder TSV, il faut se lever et aller bidouiller les fils d'antenne », explique Jean-Paul, 51 ans. Evangéline, 25 ans, elle aussi équipée de la TNT explique qu'elle n'est pas très enthousiasmée par les programmes de TSV et que « de toutes façons, elle préfère regarder des films ».

    Une chaîne locale, mais méconnue ?
    Par ailleurs, TSV semble assez peu connue. Parmi, les personnes sondées, un large tiers n'avait jamais regardé ou même jamais entendu parlé de ce canal hertzien. « Je savais que TSV existait parce que des journalistes sont venus en reportage dans un café où je me trouvais. Depuis je n'ai plus jamais entendu parlé de TSV », commente M. Galino, un allemand installé à l'Aiguillon depuis trois ans. « En Allemagne, il y a plus de chaînes locales, la France semble en retard de ce point de vue ». De plus, une large majorité des jeunes gens interrogés ignore ou se désintéresse de ces programmes. Dans le groupe de lycéennes questionné, seules deux ou trois connaissaient son existence mais aucune ne suit les programmes. Dans un langage peu châtié, les commentaires ont fusé : « de toutes façons c'est ringard. On s'en fout ! ».


    Jonathan Nicolas et Nicolas Pipelier

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  • A l'occasion de son concert à La Roche sur Yon le 17 novembre 2006, Bonobo, alias Simon Green, artiste londonien emblématique du mouvement « chillout » (Se décontracter en anglais ndlr) a accordé une interview exclusive à Henri. Le Fuzz'Yon, salle de concert de La Roche sur Yon, a mis le paquet pour s'offrir le live planant du singe du label Ninja Tune, assurant la promotion de son dernier album « Days to Come ». Entreélectro, jazz et world music, interview décontractée.

    Henri : Simon, bonsoir. Ton dernier album « Days to Come », sorti en octobre 2006, connaît un franc succès auprès des auditeurs amateurs et reçoit de bonnes critiques de la part des médias. Comment a réagi le public lors de vos concerts?

    Bonobo : Le public réagit bien, très bien même. Je prends beaucoup de plaisir à jouer ces derniers morceaux, et le public semble apprécier. Les gens sont plus réactifs aux morceaux de « Dial M for Monkey » et d' « Animal Magic » que du dernier album, qu'ils connaissent moins bien.

    Henri : Ta tournée française s'achève bientôt, quel bilan en tires-tu?

    Bonobo : La tournée s'est bien passée. Le concert à Paris à La Cité de la Musique était un peu irréel, tant le cadre était magnifique. C'était vraiment... civilisé ! J'ai aussi d'excellents souvenirs du concert à Lyon. Un mec a renversé son verre sur la sono, et un bruit assourdissant a envahi la salle. On a réparé comme on a pu et le public est resté, on a fini le concert en improvisant. Il y avait vraiment une bonne ambiance.

    Henri : Quel est ton état d'esprit quand tu joues dans une si petite salle (300 personnes au Fuzz'Yon) alors que tu as investi les plus grandes scènes du monde ?

    Bonobo : Peu importe le nombre de personnes présentes. L'important c'est l'atmosphère que le public et le groupe créent ensemble, il faut que tu aies un retour quand tu joues.

    Henri : Tu sembles utiliser de moins en moins de samples pour créer tes morceaux. Comment s'est passé l'enregistrement de Days To Come ?

    Bonobo : J'ai enregistré cet album en créant tous mes samples moi-même...lignes de basse, rythmique, guitare... J'ai enregistré chaque instrument avant d'assembler le tout. Ca m'a pris un an au total, même si certaines pistes étaient en projet depuis plus longtemps. J'ai contacté mes amis musiciens pour qu'ils m'accompagnent sur scène.

    Henri : Penses-tu que l'abandon du sampling soit une finalité pour un artiste « électronique » ?

    Bonobo : C'est difficile à dire... Je ne me suis jamais réellement considéré comme un artiste électronique, j'ai toujours accordé une grande place aux instruments dans mes productions. Je vois plutôt cela comme une progression, j'avais besoin de changer certaines choses par rapport aux albums précédents, et ce changement passait forcément par un plus grand travail de composition. Je continue à utiliser des samples très courts, mais ça peut vite devenir restrictif.

    Henri : La grande nouveauté de ce dernier album, c'est le chant, avec Fink et Bajka. Comment se sont passées ces collaborations ?

    Bonobo : Fink est un vieil ami à moi, c'était son idée d'enregistrer If You Stayed Over. Des amis m'avaient parlé de Bajka, et j'avais aimé sa voix. Les pistes étaient presque terminées lorsqu'elle est venue pour enregistrer dans mon studio.






    Henri : De plus en plus d'artistes « vocaux », comme Fink ou Pop Levi, ont signé chez Ninja Tune, ton label. Est-ce un tournant pour le label, un virage « electro-pop » ?


    Bonobo : Je ne crois pas qu'on puisse parler de changement. Je pense que la musique anglaise s'oriente vers des compositions plus élaborées, avec du chant, au détriment de la musique « électronique », représentée par les Djs, telle qu'on la connaît depuis 10 ans. Ninja Tune suit simplement l'évolution de la scène musicale. Aujourd'hui la technologie s'est démocratisée, et les sons novateurs d'il y a dix ans sont accessibles à n'importe quel possesseur d'ordinateur portable. La nouveauté n'est plus du côté de la maîtrise technologique mais plutôt de la composition, et je pense que c'est une bonne chose !

    Henri : Qu'est-ce que tu écoutes en ce moment ?

    Bonobo : Des sons très différents, vraiment ! D'un côté j'écoute beaucoup d'artistes très électroniques, du broken beat jusqu'au dub, mais aussi pas mal de disques plus acoustiques. Le dernier CD que j'ai acheté était celui de Beirut, The Gulag Orkestar, chez 4AD Records.

    Henri : Tu as signé un contrat de trois albums chez Ninja Tune, il t'en reste encore un à livrer... Comment s'annonce le prochain opus ?

    Bonobo : C'est encore assez flou, je travaille toujours sur de nouveaux sons, de nouvelles compositions... Cette tournée m'inspire beaucoup. Je pense que je vais continuer à travailler chaque instrument, et peut-être progresser vers une musique plus orchestrale. Il y aura sans doute un peu plus de chant et une nouvelle collaboration avec Bajka.

    Henri : Les cuivres sont très présents sur Days To Come, le saxophone et la clarinette notamment, à tel point qu'on croit parfois écouter un album de Cinematic Orchestra (autre groupe du label Ninja Tune, ndlr
    )...

    Bonobo : C'est tout simplement parce que Tom Chant, le saxophoniste de Cinematic Orchestra, joue les cuivres de l'album ! Il est aussi là ce soir, il m'accompagne sur tous mes concerts.

    Henri : As-tu eu la chance d'écouter leur prochain album, programmé pour début 2007 ?

    Bonobo : Oui, et il est vraiment magnifique. Ce sera le meilleur album de l'année, c'est certain...

    Henri : D'autres scoops sur les sorties Ninja Tune à venir ?

    Bonobo : Le prochain Amon Tobin (The Foley Room, sortie prévue en février 2007 chez Ninja Tune, ndlr) est vraiment génial, c'est de loin son meilleur album, à mon avis.


    S'ensuivit un concert magnifique, une prestation de grande qualité, mêlant les plus grands succès de Bonobo aux nouveaux morceaux extraits de « Days to Come ». La voix chaleureuse de la chanteuse Bajka a envoûté la salle, tandis que Tom Chant, au saxophone, a régalé le public par sa prestation hors normes.





    Un grand merci à Bonobo pour sa patience et sa gentillesse, à Ben du Fuzz'Yon qui a rendu cette rencontre possible et à Fabien, pour nous
    avoir accompagné.

    Camille Allain
    Guillaume Steuer


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  • La Commission européenne (CE) a proposé, mardi 21 novembre, une interdiction totale du commerce de fourrure de chat et de chien dans l'UE.


    « L'idée de jeunes enfants jouant avec des jouets faits en fourrure de chat ou de chien est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter », a déclaré M. Kyprianou, commissaire européen à la santé et à la protection des consommateurs. C'est pour cela que la Commission européenne a proposé hier une interdiction totale du commerce de ces fourrures dans toute l'Union européenne.
    Plusieurs États membres, dont la France, ont déjà  adopté des mesures restrictives, mais des négociants profitent des disparités juridiques du vieux continent pour introduire sur le marché  des vêtements, des objets décoratifs ou des jouets pour enfants fabriqués avec des fourrures d'animaux. Ceux-ci sont  élevés en Asie, principalement en Chine.
    « En Europe, comme vous le savez, les chats et chiens sont considérés comme des animaux de compagnie et rien d'autre » a insisté le commissaire grec. L'interdiction totale des importations des fourrures de chats et de chiens, couplée à l'interdiction des échanges intracommunautaires de ces fourrures, garantira aux consommateurs que ces produits ne seront plus vendus nulle part dans l'UE.
    La Fondation Brigitte Bardot s'est félicitée de ce projet qui « répond à nos attentes ». « Nos interventions incessantes auprès de nos ministres, des parlementaires et des instances européennes n'auront pas été vaines », a déclaré l'ancienne BB.
    La Fondation 30 Millions d'amis, s'est dit pour sa part "vigilante". Dans un communiqué elle souligne que « la future réglementation européenne pour rétablir définitivement la confiance des consommateurs de l'Union, devra impérativement imposer un étiquetage clair et précis sur chaque produit contenant de la fourrure ».
    Selon le groupe australien de protection des animaux HSI (Humane Society International), quelque deux millions de chats et chiens seraient tués pour leur fourrure chaque année.


    Jean-Baptiste Lenne


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  • Bande-son d'un spectacle du Cirque du Soleil, « Love » compile et revisite certaines des plus grandes chansons des Beatles. Vingt-six morceaux qui bénéficient d'une réalisation très soignée. Un brillant hommage pour (re)découvrir le plus célèbre groupe du XXe siècle.


    Survolant le répertoire des Beatles, « Love » est une bande-son conçue pour le spectacle éponyme du Cirque du Soleil. La genèse de ce projet remonte à 2003 quand est monté à Las Vegas cet énorme spectacle ayant pour bande-son le répertoire des garçons de Liverpool. On demande au producteur chéri des Beatles (12 albums sur les 13 publiés), Sir GeorgeMartin, et à son fils Giles de s'occuper de l'habillage sonore du spectacle en réactualisant le style du groupe.
    Il aura fallu deux ans aux producteurs pour finaliser cet album. Le « cinquième Beatles », si justement surnommé, s'est appliqué pour ne pas sortir un énième best-of mais un album original.
    « Love » a été réalisé à partir des 186 chansons publiées par les « Fab Four » entre 1963 et 1970. Remixés, les morceaux diffèrent fortement des originaux. Ajout de ligne de basse, intégration de cuivres, réenregistrements des cordes ci et là. Certains avancent l'expression de "chirurgie sonore", tant les arrangements se veulent élaborés. A raison. Il suffit de pousser un peu le volume pour s'apercevoir de la qualité du travail sur cet album ... et de remercier le son stéréo.
    Au final, ce sont 26 titres qui s'enchaînent pendant 80 minutes. Difficile de faire un choix et d'élire sa préférée parmi les chansons proposées. Notons seulement quelques grands moments comme sur « Strawberry Fields Forever » ou « While My Guitar Gently Weeps » qui ne font pas que revisiter ces morceaux, sinon leur apporter une autre dimension.
    Après l'écoute de l'album, on se demande à quoi peut ressembler le spectacle du Cirque du Soleil. Du 28 novembre au 13 décembre 2006, le théâtre de l'hôtel The Mirage de Las Vegas, spécialement conçu pour le spectacle, s'est doté d'une scène à 360 degrés. Des projections vidéos panoramiques et un son ambiophonique enveloppent le public. Le Cirque du Soleil assure que le spectacle, porté par la bande-son, « donnera l'impression au spectateur qu'il entend la musique des Beatles pour la toute première fois. » C'est en partie une promesse tenue.



    Marc Desmaillet

     



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