• Le Roslin Cells Center, implanté à Edimbourg et spécialisé dans la production de cellules souches embryonnaires, a été inauguré le 27 septembre 2006. L'Ecosse cherche ainsi à développer son activité dans le domaine des biotechnologies et de leurs applications thérapeutiques.

    Né d'un partenariat entre le Roslin Institute (où a été clonée la brebis Dolly), l'université d'Edimbourg et le centre écossais de transfusion sanguine, le Roslin Cells Center a été créé en septembre 2006 avec des fonds entièrement publics. Doté de 2 millions de livres, l'institut a annoncé pouvoir vendre dès 2007 des lignées de cellules souches embryonnaires humaines à des sociétés « à but non lucratif ».
    Le Roslin Cells Center pourrait produire dès 2007 sa première lignée de cellules souches embryonnaires. « La lignée sera distribuée à tous les laboratoires publiques qui en feront la demande et nous négocierons les droits sur ses éventuelles applications thérapeutiques », indique le Dr Paul de Sousa
    , président du centre. « Nos lignées cellulaires, produites dans des conditions standardisées, seront les premières au monde à respecter la réglementation européenne », a-t-il annoncé. Les cellules souches produites seront en effet destinées à un usage thérapeutique chez l'homme, usage réglementé par sept directives européennes.
    Jusque là, les cellules souches issues de cellules embryonnaires humaines devaient être cultivées dans des milieux d'origine animale, ce qui excluait toute transplantation chez l'homme. De récentes recherches ont permis au Roslin Cells Center de cultiver ces cellules dans un milieu totalement synthétique, et d'envisager une application directe à l'homme.
    Les cellules souches sont des cellules qui, par divisions successives, sont capables de donner naissance à des cellules spécialisées. Tout au long de sa vie, le corps humain contient des cellules souches mais leur capacité de différenciation s'amenuise au fil du temps. L'enjeu est donc de taille pour une production synthétique de ces cellules, qui permettrait notamment de soigner des maladies dites « dégénératives », telles que Parkinson ou Alzheimer, mais aussi de traiter les grands brûlés (par régénération de leur épiderme) ou bien encore les patients souffrant de diabète.


    Guillaume Steuer

     
    Sources : Le Figaro, Genethique.org.


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  • Dans la nuit de samedi à dimanche, deux gendarmes vendéens ont trouvé la mort dans un accident de voiture. Ils poursuivaient un automobiliste qui tentait de se soustraire à un contrôle d'alcoolémie.

    Très tôt dimanche matin, deux gendarmes appartenant au peloton d'autoroute des Essarts (Vendée) sont morts à la suite d'un accident de la route à proximité de Chavagnes-en-Pailliers, sur la RN 137. Alors qu'ils faisaient signe à une Volkswagen Polo de se soumettre à un contrôle, le conducteur a fait demi-tour et a pris la fuite à travers les routes de campagne tous feux éteints. Après avoir signalé l'incident par radio, le gendarme Eric Lamy (35 ans) et le gendarme adjoint Maxime Voy (19 ans) le poursuivent en direction de Montaigu mais perdent sa trace.
    « L'automobiliste connaissait la région, il a tenté de fuir par les petites routes » précise dans les colonnes de Ouest-France le lieutenant-colonel Philippe Reul, commandant du groupement de gendarmerie de Vendée. Après une demi-heure de fuite, la Polo se trouve confrontée à un dispositif d'interception mais refuse toujours d'obtempérer. Prise en chasse par la puissante Subaru Impreza du peloton rapide d'intervention, elle termine sa course dans un fossé et le fugitif est interpellé.
    Le commandant Reul explique : « C'est à ce moment que nous avons rappellé nos hommes. Les deux gendarmes Lamy et Voy n'ont pas répondu.» Leur voiture sera retrouvée près du lieu dit la Chardière par un automobiliste de passage. Celle-ci avait quitté la route à l'entrée d'un virage dangereux, une chicane limitée à 70km/h, et violemment percuté un arbre. A l'arrivée des pompiers, le conducteur était décédé et son coéquipier allait mourir quelques minutes plus tard sur les lieux du drame.
    Une enquête devra déterminer les causes exactes de l'accident qui a coûté la vie aux deux gendarmes.

    Le fugitif avait bu
    Contrôlé à 1,88 g/l d'alcool dans le sang, le conducteur de la Polo, un jeune homme de 26 ans, a été immédiatement placé en garde à vue à la gendamerie de la Roche-sur-Yon.
    Il sera déféré lundi devant le parquet de la capitale vendéenne et poursuivi, notament, pour mise en danger de la vie d'autrui, refus d'obtempérer ainsi que conduite sous l'emprise de l'alcool.

     

     Jonathan Nicolas


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  • Pour illustrer son année de la Roumanie, la ville de Luçon accueille jusqu'au 13 octobre une nouvelle exposition photographique intitulée « Roumanie, terre de latinité ». L'initiative s'inscrit dans la politique culturelle d'échanges avec la Roumanie.

    La ville de Luçon continue de célébrer l'année de la Roumanie avec, du 3 au 13 octobre, une exposition photographique de l'artiste français Jean-Claude Martinez, intitulée « Roumanie, Terre de latinité ». Organisée par l'association le Pôle Image, seulement âgée de 18 mois mais jouissant déjà d'une certaine renommée, l'exposition vient enrichir la politique culturelle d'échanges avec la Roumanie et plus particulièrement la ville de Sibiu.
    Ces initiatives trouvent d'excellents échos, ce qui réjouit Jean-Paul Senez, directeur du Pôle Image et artiste-photographe, pour qui « la volonté politique de Luçon se conjugue à merveille avec l'action artistique du Pôle Image ».

    Tout débute en septembre 2005 lorsque Jean-Paul Senez, accepte l'invitation d'exposer deux de ses oeuvres dans la ville de Sibiu en Roumanie. Peu de temps après la commune de Mareuil-sur-Lay accueille un groupe d'artistes roumains.
    Au cours de l'année 2006, la ville de Luçon n'est pas restée inactive. Elle a épaulé le Pôle Image dans une présentation de la Roumanie « loin des clichés télévisuels, la pauvreté paysanne qu'on lui connaît », explique Jean-Paul Senez. Afin de sensibiliser les Luçonnais, une conférence a été organisée pour préparer l'arrivée, en avril dernier, de Teodor Dadalau, artiste-photographe Roumain, venu présenter des illustrations des sculptures de son concitoyen, l'artiste contemporain Brancusi.
    Au mois de juillet 2006, une délégation menée par le Maire de Luçon et le Pôle Image s'est rendu à Sibiu afin de poursuivre cet échange et faire découvrir davantage d'artistes français au public roumain. Une visite qui a permis de renforcer les liens culturels entre les deux villes et qui débouchera sur une nouveau voyage en Roumanie au mois de juillet prochain, Sibiu étant la capitale culturelle européenne de l'année 2007.


    Marc Desmaillet


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  • Vendredi à 17 heures 30, le maire de Luçon, Pierre-Guy Perrier a convoqué la presse à la mairie afin de présenter l'engagement de la municipalité sur la question de l'environnement à travers « Défi pour la terre ».

    Depuis le 1er juillet 2006, la municipalité est inscrite au « Défi pour la terre », association fondée par Nicolas Hulot et l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME).Concrètement, Luçon s'engage à respecter plusieurs règles afin d'effectuer des économies d'énergie et limiter l'impact des activités humaines sur l'environnement. La ville de Luçon, déjà impliqué dans l'action écologique à travers sa ‘Journée de l'Environnement', qui a lieu tous les ans au mois de juin, a décidé d'accentuer son engagement.

    Pour cela, les services municipaux sont d'ores et déjà impliqués dans la démarche. Les élus et les agents de la ville sont accompagnés par un cabinet conseil qui conduit des formations et des plans d'actions sur le thème du développement durable. Comme l'explique Guillaume Dutois, responsable de l'environnement à la ville : « le but est que chacun se sente pleinement acteur du devenir de la planète et puisse améliorer la qualité environnementale du service rendu.» A la mairie de Luçon, on tente de montrer l'exemple en effectuant des ‘éco-achats' (fournitures de bureau, ampoules basse tension...). Les outils de communication tels que Journal municipal et affiches sont déjà en papier recyclé.

    Loin de vouloir limiter son action aux agents et élus de la municipalité, le maire entend bien créer une prise de conscience chez tous les Luçonnais : « 'Le petit livre vert','sera distribuer dans toutes les boîtes aux lettres au début du mois de novembre, avec le prochain journal municipal ». Les acteurs économiques et associatifs locaux se verront eux aussi impliqués dans l'action, à travers l'écriture d'une charte collective sur l'environnement.


    Des travaux écolos pour 2007.


    Pour l'année 2007, de nombreux travaux seront réalisés en accord avec les engagements fixés par « Défi pour la terre ». Au plan d'eau des Guifettes, la municipalité entreprendra durant l'hiver le renforcement et le réaménagement des berges. Actuellement vide, l'étang sera rempli en eau de forage et des outils de brassage permettant l'oxygénation tendront à améliorer la qualité des eaux de baignade. Les travaux aboutiront en avril 2007.

    Par respect pour l'environnement, la station d'épuration subira quelques transformations. Il est prévu de mettre en place une filière de dépotages des matières de vidange des installations d'assainissement afin de mettre un terme aux épandages polluants dans le milieu naturel. On tentera aussi de valoriser les boues de la station d'épuration et les déchets verts en les transformant en compost, qui sera ensuite utilisé pour l'épandage agricole. Les boues ne répondant pas aux normes en vigueur par l'épandage seront dirigées vers des centres d'incinération ou d'enfouissement.

    Concernant les espaces verts, toujours pour répondre aux critères de « Défi pour la Terre », Luçon a décidé de supprimer plusieurs massifs floraux pour les remplacer par des essences plus économes en eau. Ces économies se verront augmenter par le système d'arrosage au goutte à goutte qui sera étendu à l'ensemble des parterres de la ville.



    Nicolas Pipelier


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  • La Sécurité Sociale a été victime en 2006 d'une arnaque qui se chiffre à 20 millions d'euros. Des médicaments prescrits et remboursés étaient exportés et revendus à bas prix dans des pays émergents.

    Plus de 20 millions d'euros. C'est selon une enquête publiée dans Le Parisien du 5 octobre 2006 le montant de l'escroquerie dont est victime la Sécurité Sociale pour l'année 2006, dans une vingtaine de départements dont tous ceux de l'Île de France. Les médicaments, touchant toutes les pathologies, étaient prescrits sans motif puis expédiés dans des pays asiatiques, essentiellement au Viêt-Nam et au Cambodge, mais également en Afrique ou en Europe de l'Est. Selon Le Parisien, des médecins de complaisance délivraient ainsi des ordonnances à des « faux patients », qui revendaient à bas prix les médicaments remboursés par l'assurance maladie. Une enquête conjointe est menée par la police, la gendarmerie et le service de répression des fraudes.

    À la suite de cette enquête, la Caisse nationale d'assurance maladie pourrait déposer des plaintes pour ces fraudes à l'intention des médecins complices de cette arnaque, précise Pierre Fender, le directeur de la répression des fraudes de l'Assurance-maladie. Les médecins risquent également des sanctions du Conseil de l'Ordre des Médecins pouvant aller jusqu'à l'interdiction d'exercer.

    Mais l'escroquerie n'est pas seulement basée sur des médecins corrompus : « Un assuré avait ainsi acheté près de 900 boites de Cytotec (anti-ulcéreux) dans près de 200 pharmacies grâce aux ordonnances de cinq ou six médecins différents. Dans un tel cas, il s'agit sûrement d'ordonnances vierges volées à ces praticiens ». « Un autre assuré a acheté 400 boites de cortisone avec des prescriptions venant de 40 médecins : là, ceux-ci ont été trompés », ajoute Pierre Fender.


    Benjamin Haller


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