• À l'occasion de l'ouverture ce mercredi 15 novembre du 21ième festival International du scoop et du journalisme d'Angers, Alain Lebouc, directeur de l'événement, raconte à Henri ses deux décennies à la tête du festival,  « un tremplin formidable pour tous les talents ».

    Mercredi débute la 21ème édition du festival international du scoop et du journalisme d'Angers. «  Le même esprit de convivialité et de découverte des jeunes talents nous habite » indique Alain Lebouc, directeur de l'évènement. Les journalistes et photographes aiment venir présenter et faire partager leurs travaux au festival, « qui au fil des années est devenu un rendez-vous incontournable. »
    En 1985, Alain Lebouc, chimiste au CNRS  (Centre National de Recherche Scientifique), a créé, en compagnie de son épouse Danielle, le festival du scoop et du journalisme à Angers.  « Les 38 000 visiteurs ont eu depuis le début l'occasion d'approcher et de discuter avec les journalistes, toujours venus gratuitement et amicalement. »

    Plantu, Poivre d'Arvor, Stuart Franklin et les autres...

    Puis la couverture médiatique et l'engouement toujours plus grand des angevins ont permis au festival d'acquérir ses lettres de noblesse. « Nous avons réussi, par quelques faits d'armes retentissants, à polariser autour d'Angers des parrains prestigieux »: PPDA pour la première édition, Emmanuel Chain en 2005 ou encore Martine Laroche-Joubert cette année. De plus, « l'esprit d'accessibilité et l'oeuvre de pédagogie de l'évènement ont attiré et fidélisé de nombreux professionnels: Frédéric Courant et Jamy Gourmaud, de l'émission  'C'est pas sorcier', Jean-Marie Cavada ou Patrick de Carolis. » « Par notre travail, nous avons montré l'exemple et permis de mettre en lumière des actes ou des personnes », affirme fièrement l'ancien scientifique. Ainsi, Angers fut le premier à exposer et primer « L'homme arrêtant les chars » de Stuart Franklin (1989), ou « la pieta algérienne » d'Hocine (1997), deux témoignages plebiscités ensuite au World Press Photo, le grand prix mondial.

    Mais le festival du scoop, ce sont aussi des témoignages vidéos de notre temps. « Le reportage sur les hmongs de Grégoire Deniau est une oeuvre forte et boulversante. » Le journaliste s'est frayé un chemin au péril de sa vie pour rencontrer les tribus hmongs, persécutées par les milices communistes en Asie du sud-est. Son document, diffusé sur Envoyé Spécial le 16 juin 2005 fut primé à trois reprises à Angers. Le festival a également été le témoin de « découvertes rares » comme le documentaire de Jean-Yves Empereur sur les fouilles du phare d'Alexandrie (1994), septième merveille du monde.


    Jean-Baptiste Lenne


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  • Le tennis de table luçonnais (TTL), 30 licenciés, est un club en plein rebond. Même si ses belles années sont derrière lui, il se reconstruit en diversifiant son activité et en proposant à ses pongistes une atmosphère de détente et de dépassement de soi. Rencontre à l'ancien gymnase de la ville.

    «Depuis quelques années, le tennis de table luçonnais, 30 licenciés, diversifie son activité et propose un sport adapté à chacun », précise Jean-Marie Pupin, entraîneur du club. Ainsi, se côtoient à l'entraînement du mardi soir, des pongistes loisirs, des sportifs confirmés et des handicapés mentaux. « Nous sommes au creux de la vague. Il est loin le temps où Luçon rayonnait dans le sud-Vendée. Nous avions plusieurs équipes régionales, des formations féminines et nous avons formé des joueurs de niveau national » regrette l'entraîneur. Aujourd'hui, 30 pongistes seulement «tapent la petite balle blanche » à l'ancien gymnase de la ville. Une vingtaine d'entre eux est inscrite dans le championnat départemental. Les autres, principalement des retraités, pratiquent le ping-pong en loisirs entre copains. « Mais nous devons être optimistes », déclare Guy Nauleau, « Sept jeunes s'entraînent chaque semaine et font d'étonnants progrès. De plus, notre équipe première est en tête de poule et compte retrouver la division 1 dès le milieu de saison. »

    « Aider des handicapés mentaux par le ping-pong »

    En plus du rebond sportif, le club retrouve « l'atmosphère de plaisir » qui le caractérisait dans ses années fastes. C'est ainsi que l'entraîneur a accepté depuis quelques années d'accueillir des handicapés mentaux pour les initier à ce sport « de réflexe et de concentration ». Le tennis de table devient alors une activité ludique pour Christophe 36 ans, Christian 42 ans et Fabrice 52 ans, pensionnaires du Centre d'Aide par le Travail (CAT) de Luçon. Encadrés par Jean-Marie Pupin, entraîneur et Rodolphe Joyau, éducateur, les 3 pongistes en herbe apprennent les rudiments de ce sport (service, coup droit, jeu en double); des gestes faciles qui pour ces personnes mentalement déficientes deviennent une épreuve, un défi. Pratiquant aussi le tir à l'arc chaque semaine, les pensionnaires du CAT, raquette à la main, se sont dits « heureux » de taper la balle le mardi soir. Seul petit bémol : « Les effets ? Je n'y comprends rien ! »

     

    Jean-Baptiste Lenne


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  • Vacances scolaires obligent, le centre de loisirs de Luçon a réouvert ses portes aujourd'hui. Le thème des vacances de la Toussaint, "Les cuisiniers en herbe", a été choisi par l'équipe d'animation pour permettre "l'éveil des sens des enfants".


    Des enfants Luçonnais de trois à douze ans avaient rendez-vous ce matin au centre de loisirs municipal pour le lancement des vacances de la Toussaint. La semaine "des cuisiniers en herbe" sera pour eux l'occasion de cuire leur propre pain, de cuisiner des gâteaux, et de s'exercer à la confection de pizzas.

    Le directeur de la structure, Grégory Picoreau, souhaitait « mettre l'accent sur l'éveil des sens des enfants. Ils pourront ainsi toucher, goûter, sentir et découvrir de nouvelles saveurs. »
    Grégory Picoreau et son équipe d'animation débutaient ce matin les activités par une première sortie à la piscine. Rien à voir avec la cuisine, mais c'était l'occasion rêvée pour tous les enfants présents de retrouver copains et copines de toutes les écoles luçonnaises, et ainsi d'arroser les retrouvailles.

    Initiation à la boulangerie

    Les apprentis cuisiniers s'initieront entre autres à la confection du Préfou, pain aillé de tradition vendéenne. Pour mieux comprendre les techniques de fabrication, tous les enfants se rendront dans une boulangerie luçonnaise. Après s'être exercés au pétrissage, ils pourront ensuite cuire leur création dans le véritable four à pain du centre de loisirs, qui a installé ses locaux dans une ancienne ferme.

    Les jeunes Luçonnais auront aussi l'occasion de confectionner eux-mêmes du beurre et des gâteaux aux saveurs sucrées et salées. Les gâteaux cuisinés par petits et grands remplaçeront le goûter traditionnel et seront dégustés pendant la boum de vendredi après-midi. Pour désaltérer les danseurs, ils presseront également leurs propres jus de fruits, notamment à base d'oranges et de pommes.

    Sorties prévues

    Dans cette semaine de découverte des saveurs, une excursion à la ferme du Payré s'imposait, afin de découvrir le métier de producteur laitier. L'occasion pour les cuisiniers en herbe d'un goûter à la ferme.
    Ces vacances se conclueront, sans doute trop tôt pour certains, au cinéma de la ville pour la projection d' "Azur et Azmar", le vendredi 3 novembre. Le bilan des inscriptions pour les vacances de la Toussaint est satisfaisant puisque le centre de loisirs reçoit chaque jour entre 40 et 60 enfants.

    Pour tout renseignement ou inscription : Centre de loisirs municipal 61, chemin Motte aux Dames 02 51 56 53 05


    Camille Allain


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  • Samedi soir, au théâtre Millandy de Luçon, la chanteuse d'origine espagnole Luz Casal a enflammé la salle.

    Samedi 21 octobre 2006, peu après 20 heures. Les premiers spectateurs arrivent au théâtre Millandy de Luçon pour écouter la chanteuse Luz Casal. Vers 20 heures 45, l'interprète ibérique arrive sur scène vêtue d'une robe noire et de bottes dorées. Pendant un peu moins d'une heure et demie, accompagnée de ses cinq musiciens (trois guitaristes, un percussionniste et un pianiste), elle démontra l'étendue de son talent grâce à sa voix chaude et rocailleuse. Son répertoire est vaste : elle peut enchaîner ballades pop et chansons rock espagnoles en intercalant une chanson en français.
    Luz Casal commença son concert par une reprise de la chanson « Octobre » de Francis Cabrel. Elle reprendra également à la fin du concert une autre chanson française : « dans 150 ans » de Raphaël qui devient en Espagnol « en un siglo veras ». La chanson « Pensia en mi » (qui l'a fait connaître en France), bande originale du film « Talons Aiguilles » réalisé par Pedro Almodovar, fut le succès de la soirée. Le public l'applaudit plus longuement que les autres et une partie des spectateurs chanta même le refrain lors du rappel.
    Artiste engagée, elle interpréta une chanson en l'honneur des femmes et une autre dédiée aux victimes des attentats de Madrid. Avec cette dernière, Luz Casal émut une partie des spectateurs tant la gravité du sujet marquait son visage.
    Preuve de la chaleur régnant dans la salle, la chanteuse déclara entre deux interprétations : « il fait très chaud », puis s'essuya le visage et les bras avec une serviette. Certains de ses musiciens en feront autant à plusieurs reprises. A la fin de la soirée, un orage viendra s'abattre sur Luçon comme si l'électricité du concert s'était échappée au dehors.


    Anthony Cadoux


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  • Les seniors garçons, équipe phare du club luçonnais de basket, évoluent cette année encore en Nationale 3. Ils ont pour l'instant gagné trois matchs et n'en ont perdu qu'un. Point sur les objectifs de l'équipe et du club cette année.

    Après trois matchs le bilan est plutôt positif pour l'équipe senior masculine avec trois victoires et une défaite. Elle est actuellement troisième de sa poule de Nationale 3 derrière Rezé et Basse Indre, et se déplace ce soir à Avrillé pour un match qui s'annonce difficile. « C'est le genre d'équipe qui assure son maintien en gagnant à domicile » confie Laurent Hay, entraîneur et coach de Luçon Basket depuis janvier 2006.

    L'objectif cette année sera de finir dans les trois premiers du classement, même si, seule la première équipe peut monter en Nationale 2. Cela fait quinze ans que Luçon évolue en Nationale 3, sans être descendu au niveau régional mais sans jamais accéder à la Nationale 2. « Il y a un fossé entre la Nationale 3 et la Nationale 2. Notre objectif serait de monter la saison prochaine. » déclare l'entraîneur luçonnais Laurent Hay, ancien assistant de l'équipe professionnelle du PSG Basket.

    Laurent Hay souhaite donc former les plus jeunes joueurs et trouver une cohésion au sein de l'équipe, qui manque apparemment de constance et d'assurance. Basés sur une solide défense individuelle et un jeu en contre attaque, les douze joueurs composant l'effectif espèrent bien gagner dans deux semaines, lors de la réception du leader invaincu Rezé.

    A l'image de son équipe phare, le club luçonnais est en restructuration et prépare son avenir. Les dirigeants espèrent voir l'équipe réserve senior et les cadets, accéder au niveau régional. Pour y arriver, David Barthélémy, délégué à la commission technique et joueur en Nationale 3, mise sur la formation, assurée par les entraîneurs diplômés d'Etat et les nombreux bénévoles.

    Les matches se déroulent à la salle polyvalente de Luçon un samedi sur deux à 20h. Prochain rendez-vous le 28 octobre pour la rencontre face à Rezé.
    Pour plus de renseignements et tous les résultats : http://luconbasketclub.free.fr
     
     
    Camille Allain



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