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Par deesjournalisme le 9 Octobre 2006 à 18:12
Vendredi à 17 heures 30, le maire de Luçon, Pierre-Guy Perrier a convoqué la presse à la mairie afin de présenter l'engagement de la municipalité sur la question de l'environnement à travers « Défi pour la terre ».
Depuis le 1er juillet 2006, la municipalité est inscrite au « Défi pour la terre », association fondée par Nicolas Hulot et l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME).Concrètement, Luçon s'engage à respecter plusieurs règles afin d'effectuer des économies d'énergie et limiter l'impact des activités humaines sur l'environnement. La ville de Luçon, déjà impliqué dans l'action écologique à travers sa Journée de l'Environnement', qui a lieu tous les ans au mois de juin, a décidé d'accentuer son engagement.
Pour cela, les services municipaux sont d'ores et déjà impliqués dans la démarche. Les élus et les agents de la ville sont accompagnés par un cabinet conseil qui conduit des formations et des plans d'actions sur le thème du développement durable. Comme l'explique Guillaume Dutois, responsable de l'environnement à la ville : « le but est que chacun se sente pleinement acteur du devenir de la planète et puisse améliorer la qualité environnementale du service rendu.» A la mairie de Luçon, on tente de montrer l'exemple en effectuant des éco-achats' (fournitures de bureau, ampoules basse tension...). Les outils de communication tels que Journal municipal et affiches sont déjà en papier recyclé.
Loin de vouloir limiter son action aux agents et élus de la municipalité, le maire entend bien créer une prise de conscience chez tous les Luçonnais : « 'Le petit livre vert','sera distribuer dans toutes les boîtes aux lettres au début du mois de novembre, avec le prochain journal municipal ». Les acteurs économiques et associatifs locaux se verront eux aussi impliqués dans l'action, à travers l'écriture d'une charte collective sur l'environnement.
Des travaux écolos pour 2007.
Pour l'année 2007, de nombreux travaux seront réalisés en accord avec les engagements fixés par « Défi pour la terre ». Au plan d'eau des Guifettes, la municipalité entreprendra durant l'hiver le renforcement et le réaménagement des berges. Actuellement vide, l'étang sera rempli en eau de forage et des outils de brassage permettant l'oxygénation tendront à améliorer la qualité des eaux de baignade. Les travaux aboutiront en avril 2007.
Par respect pour l'environnement, la station d'épuration subira quelques transformations. Il est prévu de mettre en place une filière de dépotages des matières de vidange des installations d'assainissement afin de mettre un terme aux épandages polluants dans le milieu naturel. On tentera aussi de valoriser les boues de la station d'épuration et les déchets verts en les transformant en compost, qui sera ensuite utilisé pour l'épandage agricole. Les boues ne répondant pas aux normes en vigueur par l'épandage seront dirigées vers des centres d'incinération ou d'enfouissement.
Concernant les espaces verts, toujours pour répondre aux critères de « Défi pour la Terre », Luçon a décidé de supprimer plusieurs massifs floraux pour les remplacer par des essences plus économes en eau. Ces économies se verront augmenter par le système d'arrosage au goutte à goutte qui sera étendu à l'ensemble des parterres de la ville.
Nicolas Pipelier
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La semaine prochaine, la mairie de Luçon et la Croix-Rouge lancent l'opération « Sauvons des vies ».
Par deesjournalisme le 6 Octobre 2006 à 16:25La Croix-Rouge Luçonnaise organise la semaine prochaine la campagne « Sauvons des vies ». Ce projet initié par la mairie vise à former le grand public à l'usage du DAE (Défibrillateur Automatique Externe) avant l'installation de onze de ces appareils d'ici janvier 2007.
Dans le cadre de l'opération « Sauvons des vies » initiée par la mairie de Luçon et organisée par la délégation locale de la Croix-Rouge française, 2500 élèves des établissements scolaires de Luçon recevront une formation à l'usage du défibrillateur automatique externe (DAE) la semaine prochaine à l'Espace plaisance. Six DAE seront installés dans les lieux publics de la ville durant la semaine prochaine. D'ici janvier 2007, les rues de Luçon seront équipées de onze appareils afin qu'une victime de fibrillation cardiaque (battements anarchiques du coeur) ne se trouve jamais à plus de cinq minutes d'un poste de défibrillation.Principale nouveauté par rapport aux campagnes similaires organisées en 2004 et 2005 à Montbard, Côte d'Or : l'attention particulière portée à la sensibilisation des jeunes générations et l'installation de DAE sécurisés. En effet, un contact automatique avec les services de police et d'assistance médicale est établi via le téléphone dès la prise en main de l'appareil. Facilement transportables -ils ne sont pas plus gros qu'un sac à main- et très simples à utiliser, les DAE réalisent eux-mêmes le diagnostic et délivrent, le cas échéant, un choc électrique en attendant l'arrivée des secours.
Outre les séances de formation prévues pour les étudiants, des sessions d'une heure trente chacune sont accessibles à tous et entièrement gratuites. Celles-ci auront lieu les 12, 13 dans la soirée et le matin du samedi 14 octobre. Pour accueillir les étudiants et les 250 adultes déjà inscrits, une soixantaine de moniteurs parmi lesquels des élèves des lycées Atlantique et Saint Ursule ayant reçu leur Attestation de Formation aux Premiers Secours (AFPS).
J. Nicolas
Contacts / Infos :
Délégation luçonnaise de la Croix-Rouge Française
11, rue de l'hôpital
85400 Luçon
Tél. 02.51.28.63.73
mail : dl.lucon@croix-rouge.frFormations au DAE :
Espace Plaisance, plaine du Sourdy à Luçon
Jeudi 12 octobre 2006 : 20h30-22h00
Vendredi 13 octobre 2006: 20h30-22h00
Samedi 14 octobre: 09h30-11h00
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Par deesjournalisme le 6 Octobre 2006 à 16:00
« Un monde à la croisée des légendes, un mirage silencieux » Photo DR.
Dans le cadre du cycle « Connaissance du monde » à Luçon, Hervé Haon, réalisateur et « baroudeur professionnel » est venu nous présenter son film «Patagonie-Terre de feu-Atacama ». Portrait d'une terre australe vue par le cinéaste.
La Patagonie, extrême sud de l'Amérique du sud, était présentée lundi soir au théâtre Millandy de Luçon grâce à un film de Hervé Haon. Bûcheron dans les Alpes, chercheur d'or en Amazonie, il habite maintenant 6 mois par an en Patagonie car, dit-il : « je voudrais fuir ce monde de consommation outrancière ». Il se consacre à la réalisation de documentaires sur l'Amérique du sud.
Vent, solitude, « désordre d'eau et de montagne »... Pour Hervé Haon, plus qu'une terre, la Patagonie est un état d'esprit. Avec moins d'un habitant au kilomètre carré, il faut revenir aux premiers hommes et premières expéditions maritimes pour comprendre les raisons d'un tel vide. « Vide jusqu'au vertige », comme il le dit.
Les Alakalufs et Yamana (Amérindiens) sont parmis les premiers hommes de la planète. Ils sont repoussés peu à peu vers le sud de l'Amérique, pour finalement cohabiter avec une terre déjà peuplée de légendes et d'une riche faune et flore. Le réalisateur nous explique comment les Alakalufs, couverts de graisse de phoque, pécheurs et chasseurs, sont la seule tribu qui ait su peupler cette terre aussi rude.
Dès 1870, les colons débarquent. Les tentatives de civilisation firent périr chacun des Indiens. A partir de 1920 les européens cherchent à peupler ces grands territoires. Les seuls noms donnés aux lieux nous indiquent les résultats : Puerto del Hambre (port famine), Ultima esperanza (dernière espérance)...
Hervé Haon nous emmène ensuite vers le nord, grâce à la Carretera Austral, seule route qui permette de traverser le sud du continent. Nous passons par Punta arenas, Puerto Natales, Torres del plaine, Puerto Eden, pour arriver sur l'île de Chiloe, au nord du Chili. Le cinéaste nous offre des portaits, des visages, qui en disent long sur les Chilotes, (habitants de Chiloe) vivant de pêche et de bois, et connus pour leur capacité à ne pas se plaindre. Un dicton chilien dit que « même les tripes à l'air, un chilote vous dira toujours que tout va bien pour lui. ».
Enfin nous arrivons dans le désert d'Atacama au Chili. Hervé Haon s'arrète sur les traces des Incas, et sur les Huasos (Cow boys américains ou gauchos argentins). Puis il nous ramène doucement à la modernité et aux sociétés actuelles, en nous présentant Santiago et Val Paraiso.
Par ce film d'histoire, de paysages et de portaits, Hervé Haon sensibilise le spectateur à ce « monde en sursis » qu'est la Patagonie.
« On pense avoir fait un voyage, mais c'est le voyage qui vous a fait ». Hervé Haon part en Patagonie sans savoir ou il va. « D'ailleurs l'idée de ne jamais arriver me contentait. Etre en chemin me suffisait déjà. »
Floriane Boillot
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